Aprèsles récentes accusations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président libanais, Michel Aoun, prévient que le pays fera face à toute nouvelle agression israélienne Cours exercices et évaluation corrigés à imprimer et modifier de la catégorie Les débuts du judaïsme et du christianisme - Histoire : 6ème - Cycle 3, fiches au format pdf, doc et rtf. Toutes les fiches 6 Cours 2 Exercices 4 Question / Réponse 38. Vous êtes ici : Lessources sont donc doubles : les récits de la Bible (l'Exode) et les documents historiques égyptiens. On doit y joindre des fragments de l'historien égyptien Manéthon et les rares informations en langue cunéiforme (Mari et Ougarit). Entre ces sources se place l'histoire des patriarches depuis Abraham et l'entrée du peuple hébreu en Egypte. Viisteguidée: Des remparts dans la ville Grand Bayonne. Patrimoine - Culture Bayonne 64100 Le 07/09/2022. À Bayonne, l’art de défendre une ville se lit à ciel ouvert, depuis les tours romaines jusqu’au X I X e siècle en passant par l’œuvre de Vauban. Aujourd’hui, ces anciennes fortifica - tions sont devenues des lieux de vie. Repérez bastions, pont-levis, Uneinsurrection nationaliste contre Rome qui tourne à la guerre civile entre Juifs. L’agitation anti-romaine devient endémique en Judée dans les années 50 après J.-C., sous le double effet de l’activisme zélote et du renforcement de l’autorité romaine suite aux nombreux soulèvements armés. Elle prend de l’ampleur en 66, sous Lebouquet des médiathèques : Médiathèque de Chambéry, La Motte Servolex, La Ravoire, Barberaz, Challes les Eaux Vie privée des hommes. (La) n° [24] Au temps des Hébreux : 40 av. J.-C.-70 ap. J.-C. : Peter Connolly Voircette Épingle et d'autres images dans Histo.09-Moyen Âge (de 476 à 1492) par Jacline44. Comment Réviser. Étudiants En Droit. 17 Ans. Carte Mentale. Culture Générale. Moyen Âge. Informations complémentaires LesDix Commandements ou Tables de la Loi donnés par Yahvé (Dieu des Hébreux) au prophète Moïse sont à la base de la religion juive. Copier les Dix Commandements dans le cahier puis répondre aux questions du document 2 page 36 Expliquer : honore, adultère, rapt, visées. Présentation élève : Comment se pratique la lecture de la Bible I2 Son évolution du XIV à nos jours. Une fois arrivé en Europe, le jeu de cartes a connu un rapide essor en parti grâce au développement de l’imprimerie qui a marqué cette époque. Dans les premières années, l’Allemagne produisait des cartes aux enseignes très enluminées et variées. Exemple de figures telles qu’on pouvait en Lepapyrus d'Ipuwer existe, bien entendu. Ecrit vers 1650 avant J.-C., il rapporte les catastrophes naturelles qui auraient affligé en ce temps l'Egypte. D'où la «preuve» des dix plaies d'Egypte, si longuement décrites dans l'article de M. Guigui, et de l'Exode des Juifs vers Canaan qui a suivi la dixième plaie. gDRX. Chapitre 2 Introduction De l’autre côté de la barrière ou des barbelés, l’herbe semble toujours plus verte, plus grasse et donc meilleure, mais c’est mythe. Celui qui est confortablement installé dans un pays et qui prend la décision d’aller dans un autre subit un déracinement terrible. Il perd son réseau social, les connaissances et les amis qu’il s’est fait, c’est à dire tout le système de ressources humaines qu’au fil du temps il s’était constitué le médecin, le plombier et le garagiste par exemple. Ensuite, il s’expose à toute une liste de désagréments, à la désillusion, à la dépression et à des risques financiers, sauf s’il a la chance de travailler pour une grosse multinationale qui couvre tous ses frais. S’il a une famille et des enfants scolarisés, la complexité des problèmes à résoudre prend l’allure d’une courbe exponentielle. Pourtant, il arrive que par devoir on doive tout plaquer et repartir à zéro. C’est exactement ce que font les premiers colons juifs qui ont quitté la Babylonie, leur pays d’exil et d’adoption. Ils vendent leur propriété, bouclent leur valise, disent au revoir puis prennent la direction de la Terre promise et plus précisément le pays de Juda. Après un long périple qui dure des mois et ressemble à un parcours du combattant, ils arrivent en Israël tout feu tout flamme et remettent immédiatement sur pied l’autel des holocaustes puis décident de s’attaquer à la reconstruction du Temple de l’Éternel qui a été détruit par les Babyloniens. Mais les colons rencontrent tellement de difficultés, et surtout l’animosité des Samaritains, qu’ils jettent l’éponge et se recroquevillent sur eux-mêmes. Le temps passe puis le prophète Aggée entre en scène. Il reproche aux Israélites leur préoccupation pour leurs propres affaires et surtout leurs constructions luxueuses, ainsi que l’indifférence qu’ils affichent à l’égard du Temple de l’Éternel depuis qu’ils ont abandonné sa reconstruction. Aggée force alors les Israélites à réfléchir sur leurs conditions de vie misérables qu’il interprète à la lumière de l’alliance de la Loi. Les problèmes que les colons rencontrent sont un jugement de Dieu contre eux. Le prophète les appelle alors à se repentir en rouvrant le chantier du Temple. Le peuple rassemblé prend à cœur les reproches qui lui sont adressés et reçoit en retour des paroles d’encouragement de la part de l’Éternel. Verset 1 Je commence de lire le chapitre deux du livre d’Aggée. Le vingt et unième jour du septième mois, l’Éternel fit entendre sa parole par la bouche du prophète Aggée en ces termes Aggée Cette date correspond au 17 octobre de l’an 520 avant Jésus-Christ, environ un mois après le début de la reprise des travaux de reconstruction du Temple. Nous sommes au dernier jour de la fête des Cabanes ou Tabernacles. À cette occasion et selon la Loi, les Israélites doivent se réjouir en fêtant les moissons de l’été. Dans le livre du Lévitique, on lit Le quinzième jour du septième mois quand vous aurez récolté tous les produits de vos terres, vous célébrerez une fête en l’honneur de l’Éternel pendant sept jours. Le premier et le huitième jour seront des jours de repos. Le premier jour, vous prendrez de beaux fruits de vos arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et de saules des rivières. Pendant sept jours, vous vous réjouirez devant moi, l’Éternel votre Dieu. – Vous habiterez pendant sept jours dans des cabanes ; tous ceux qui seront nés en Israël logeront dans des cabanes pour que vos descendants sachent que j’ai fait habiter les Israélites sous des tentes lorsque je les ai fait sortir d’Égypte. Je suis l’Éternel votre Dieu Lévitique 42-43. Mais pour les colons juifs, la nature joyeuse de ce festival est ternie par leur moisson qui ne doit pas être très abondante et par le fait qu’ils n’ont toujours pas de Temple en état de fonctionner. De plus, la progression des travaux est lente car il y a plus de soixante années de gravats à déblayer et de nombreux jours de repos obligatoires qu’ils doivent consacrer à l’Éternel. En effet, en plus des sabbats habituels, le septième mois de l’année juive compte plusieurs fêtes les Trompettes le premier jour du mois, Yom Kippour le dixième jour, la fête des Cabanes du 15 au 21, et le 22 du mois est lui aussi férié. Versets 2-3 Je continue le texte. Parle à Zorobabel, fils de Shealtiel, gouverneur de Juda, à Josué, fils de Yehotsadaq, le grand-prêtre, et à tout le reste du peuple, et dis-leur Reste-t-il, parmi vous, quelqu’un qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire ? Et à présent, comment le voyez-vous ? N’est-il pas comme rien aujourd’hui à vos yeux ? Aggée Ce message est adressé à tous sans exception aux chefs temporel et spirituel du peuple mais aussi à tous les Israélites qui ont quitté la Babylonie pour venir s’établir en Juda. Ce second discours d’Aggée est probablement motivé par le découragement des colons qui se plaignent qu’en l’état actuel des choses, il leur est impossible de reconstruire un temple digne de l’ancien, du célèbre Temple de Salomon. En effet, dans les rangs des Israélites, il se trouve encore quelques vieillards qui dans leur tendre enfance ont connu et admiré l’ancien Temple détruit 66 ans auparavant en 586. Seize ans plus tôt en 536, deux ans après le décret de Cyrus avait eu lieu la pose des fondations du nouveau Temple. Dans le livre d’Esdras, on lit Dans la deuxième année après l’arrivée des exilés au Temple de Dieu à Jérusalem, au deuxième mois, Zorobabel, fils de Shealtiel, Josué, fils de Yehotsadaq, et le reste de leurs compatriotes, les prêtres et les lévites et tous ceux qui étaient revenus de captivité à Jérusalem, commencèrent le travail. Les lévites âgés de vingt ans et plus furent chargés de superviser les travaux du Temple de l’Éternel. Josué, avec ses fils et ses frères, Qadmiel avec ses fils qui étaient des descendants de Juda eurent pour fonction de superviser tous ensemble ceux qui travaillaient au chantier. Ils étaient assistés des descendants de Hénadad, avec leurs fils et leurs parents les lévites. Lorsque les maçons posèrent les fondations du Temple de l’Éternel, on mit en place les prêtres revêtus de leurs habits de cérémonie, avec les trompettes en mains, et les lévites descendants d’Asaph avec les cymbales, afin de louer l’Éternel, selon les prescriptions de David, roi d’Israël. Ils entonnèrent des hymnes de louange et des cantiques de remerciement pour célébrer l’Éternel en chantant à tour de rôle Oui, il est bon, et son amour pour Israël dure à toujours. Tout le peuple fit aussi retentir de grandes acclamations pour louer l’Éternel, parce qu’on posait les fondations de son Temple Esdras Cependant, ces réjouissances sont entachées par le comportement rabat-joie des vieux qui se souviennent du sanctuaire précédent. Ils se mettent à pleurer à grand bruit en songeant combien minable sera ce nouvel édifice dont on commence seulement la construction avec des moyens réduits. Toujours dans Esdras, on lit Beaucoup, parmi les prêtres, les lévites, et les chefs de groupes familiaux parmi les plus âgés, qui avaient encore vu l’ancien Temple, pleuraient à haute voix pendant que l’on posait sous leurs yeux les fondations du nouveau Temple, alors que beaucoup d’autres gens exprimaient leur joie par des acclamations bruyantes, de sorte qu’on ne pouvait pas distinguer les ovations joyeuses des pleurs Esdras Les vieux refroidissent l’ardeur, le zèle et l’enthousiasme des colons ; c’est comme s’ils leur avaient jeté un seau d’eau glacée à la figure. Cette même attitude décourageante refait surface maintenant que les travaux ont repris. Pourtant, il ne doit pas rester beaucoup de vieillards qui ont vu le Temple de Salomon, mais ceux qui tiennent encore debout réussissent à communiquer leur désillusion à la nouvelle génération. Il s’en suit que dès les toutes premières étapes de la construction, certains bâtisseurs font grise mine parce qu’ils s’imaginent déjà que le nouveau bâtiment sera minable comparé à la gloire du Temple de Salomon. Quand j’étais adolescent, les anciens aussi disaient Ah mon pauvre, de mon temps patati et patata ; c’était bien mieux que maintenant ». Il faut dire que pour les colons juifs, la mémoire des jours anciens et glorieux tranche sévèrement avec la dure réalité présente. Les Israélites sont devant des monceaux de ruines et ils savent que le coffre de l’alliance, symbole de la présence divine, a disparu à tout jamais dans la tourmente de l’invasion babylonienne. Conscient de ces sentiments négatifs, le nouveau discours d’Aggée est destiné à donner au peuple l’assurance que l’Éternel revêtira sa nouvelle demeure de la splendeur qui lui convient. Aggée commence par exprimer la déception des anciens par trois questions de rhétorique. Il demande Reste-t-il, parmi vous, quelqu’un qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire ? Et à présent, comment le voyez-vous ? N’est-il pas comme rien aujourd’hui à vos yeux ? » En mettant en mots ce que les anciens pensent, le prophète met cartes sur table et ainsi désamorce une bombe avant qu’elle n’explose et ne fasse davantage de grabuge. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit Veillez à ce […] qu’aucune racine d’amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d’entre vous Hébreux En posant la question Reste-t-il, parmi vous, quelqu’un qui ait connu ce Temple dans son ancienne gloire », Aggée superpose le nouveau bâtiment sur le Temple de Salomon. Il sera partiellement construit avec les mêmes matériaux, sur le même emplacement ; il sera adapté aux besoins des colons, satisfera les exigences divines et occupera la même place qu’auparavant dans la vie de la nation. Aggée rappelle ainsi qu’il existe un seul Temple quelle que soit la date de sa construction, et indépendamment de sa beauté ou de la richesse de ses décorations et du mobilier. Quand Cyrus émet le décret autorisant les Juifs à retourner dans leur pays, c’est pour reconstruire le Temple de l’Éternel aux mêmes dimensions que le précédent Esdras Ce roi ne veut pas s’attirer les foudres d’un Dieu qu’il ne connaît pas et qui ne possède pas de statue. Tout porte à croire que Zorobabel aussi a l’intention de reconstruire le Temple tel qu’il était, mais avec les faibles ressources à sa disposition, il lui est impossible de bâtir une copie conforme au Temple de Salomon. Le nouveau est à peu près de la même taille que le précédent, par contre il ne possède pas ses parures et ses ornements, sa splendeur et son luxe. Zorobabel n’a pas à sa disposition l’or et les pierres précieuses nécessaires pour décorer le sanctuaire. Les rédacteurs du Talmud, la tradition juive, soulignent cinq lacunes du nouveau Temple. Il n’a pas le feu sacré qui brûle jour et nuit, il n’a pas l’ourim et le toummim dont se sert le grand-prêtre pour connaître la réponse de Dieu à une question ; il n’a ni l’esprit de prophétie, ni la gloire de l’Éternel pour le remplir, et enfin, il n’a pas le coffre sacré avec son couvercle minutieusement travaillé, car ce dernier a disparu. Verset 4 Je continue le texte. Mais maintenant courage, Zorobabel, dit l’Éternel. Toi aussi Josué, fils de Yehotsadaq, grand-prêtre, prends courage ! Courage, vous aussi, tous les gens du pays ! dit l’Éternel. Mettez-vous à l’œuvre, car je suis avec vous. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes Aggée Il est intéressant de remarquer que le mot Courage » ou Sois fort » selon les versions, est dit trois fois pour bien le mettre en valeur. Puis il est suivi par Mettez-vous à l’œuvre ! » Ces deux exhortations être fort et travailler sont des ordres que l’Éternel donne aux colons par le biais de son prophète. Ce discours fait écho aux paroles que le roi David dit deux fois de suite à son fils Salomon, au sujet de la construction du Temple. Dans le premier livre des Chroniques, on lit Considère maintenant que l’Éternel t’a choisi pour lui construire un édifice qui serve de sanctuaire. Prends courage, et au travail ! 1Chroniques Mon fils, prends courage, tiens bon et mets-toi au travail ! Ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi ; il ne te délaissera pas et il ne t’abandonnera pas jusqu’à ce que tu aies achevé tout le travail à effectuer pour le Temple de l’Éternel 1Chroniques Après la mort de Moïse, Dieu dit à Josué Mon serviteur Moïse est mort. Maintenant donc, dispose-toi à traverser le Jourdain avec tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux Israélites Josué Contrairement à ce qui se fait aujourd’hui, il n’y a eu ni cérémonie particulière, ni fanfare, ni sonnerie de trompettes avec roulement de tambour. En quelques mots, l’Éternel dit à Josué c’est toi le chef des douze tribus en réalité treize et le commandant de l’armée d’Israël ; tu as carte blanche pour faire la conquête du pays de Canaan ; vas-y fonce ! » Jusqu’alors, ce brave homme, courageux, est l’aide de camp fidèle de Moïse, et voilà que soudainement il est propulsé à la tête d’un peuple immense. Ce n’est pas une petite affaire car en prenant la place de Moïse, il a devant lui d’énormes souliers à remplir. Josué a dû avoir des sueurs froides, ce qui explique pourquoi, dès le tout début du livre de Josué, Dieu lui dit Tant que tu vivras, personne ne pourra te résister, car je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse, je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas. Prends courage et tiens bon, car c’est toi qui feras entrer ce peuple en possession du pays que j’ai promis par serment à leurs ancêtres de leur donner. Simplement, prends courage et tiens bon pour veiller à obéir à toute la Loi que mon serviteur Moïse t’a prescrite, sans t’en écarter ni d’un côté ni de l’autre. Alors tu réussiras dans tout ce que tu entreprendras. Aie soin de répéter sans cesse les paroles de ce livre de la Loi, médite-les jour et nuit afin d’y obéir et d’appliquer tout ce qui y est écrit, car alors tu auras du succès dans tes entreprises, alors tu réussiras. Je t’ai donné cet ordre Prends courage et tiens bon, ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car moi, l’Éternel ton Dieu, je serai avec toi pour tout ce que tu entreprendras Josué Il faut remarquer que l’Éternel dit à Josué trois fois de suite Prends courage et tiens bon », et deux fois je serai avec toi ». A ses côtés, le nouveau chef d’Israël a Celui qui accompagna la droite de Moïse de son bras glorieux » comme le dit si bien Ésaïe ; JER. Et pour bien enfoncer dans le crâne de Josué toutes ces promesses, Dieu ajoute personne ne pourra te résister, je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ; ne crains rien et ne te laisse pas effrayer ». Si l’Éternel déverse un plein sceau de paroles encourageantes sur la tête de Josué, c’est qu’il en a besoin parce que la tâche qui l’attend va être particulièrement ardue. L’ordre divin d’être fort se trouve également et plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Aux Éphésiens et dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance Éphésiens Soyez vigilants, demeurez fermes dans la foi, faites preuve de courage, soyez forts 1Corinthiens Et dans sa seconde lettre à son disciple Timothée, il dit Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grâce qui nous est accordée dans l’union avec Jésus-Christ 2Timothée Cette seconde épître à Timothée est le chant du cygne de l’apôtre Paul. Dans cette ultime lettre, il donne un certain nombre de conseils à son jeune disciple, et la dernière exhortation qu’il met par écrit concernant la vie chrétienne est la suivante Garde, en toute circonstance, le contrôle de toi-même. Supporte les souffrances. Remplis bien ton rôle de prédicateur de l’Évangile. Accomplis pleinement ton ministère 2Timothée Paul s’adresse alors à un pasteur-prédicateur mais ce qu’il dit s’applique à tous les croyants ; il suffit de lire Garde, en toute circonstance, le contrôle de toi-même. Supporte les souffrances. Remplis bien le rôle que Dieu t’a assigné. Accomplis pleinement l’œuvre que Dieu t’a confiée ». Comme les colons juifs se sentent écrasés par la tâche titanesque qui est devant eux, le prophète Aggée ne se contente pas de leur dire Mettez-vous à l’œuvre », mais de la part de l’Éternel, il ajoute la promesse Car je suis avec vous. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes. Tout comme Dieu accompagnait les Hébreux pendant l’Exode, après leur sortie d’Égypte, il est présent au milieu des colons pendant qu’ils rebâtissent le Temple. Il faut rappeler une fois encore que cette tâche est directement associée à leur exode hors de Babylone. En effet, le contenu du décret signé par l’empereur Cyrus mentionne spécifiquement la reconstruction du Temple de l’Éternel ; c’est la raison qu’il invoque quand il autorise les Israélites à quitter leur pays d’exil pour le pays de Canaan, la Terre promise que Dieu a juré de donner à leurs ancêtres à perpétuité. C’est le règne de mille ans de Jésus avec son trône à Jérusalem, qui est l’accomplissement parfait et final de cette promesse. Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie Vernon McGee 1904-1988 et traduit par le pasteur Jacques Iosti. L'enjeu majeur de la colonisation est bien évidemment la quête de métaux précieux le terme Siècle d'or espagnol » s'applique au sens propre à la péninsule ibérique du XVIe siècle, car l'afflux d'or et d'argent va conférer à la monarchie de Charles Quint puis de Philippe II, une puissance économique et un rayonnement politique déterminants en Europe. Dans la recherche effrénée de richesses, la colonisation des Indes espagnoles se fait aux dépens des populations amérindiennes qui sont massacrées et exploitées jusqu'au risque de leur vous intéressera aussiLorsque l'on observe un planisphère au milieu du XVIe siècle, on s'aperçoit que les territoires conquis par les Espagnols en Amérique, s'étendent du Mexique au Pérou, Chili et Argentine, en englobant la Floride, Cuba, Saint-Domingue... Cet empire colonial est divisé en deux vice-royautés, celle de Nouvelle Espagne au nord et celle du Pérou au et l'or d'AmériqueLes premières importations d'or et d'argent en Espagne débutent en 1503, année de création de La Casa de Contratación, administration coloniale installée à Séville pour contrôler tout le commerce des Indes espagnoles. Chaque navire s'acquitte d'un impôt de 20 %, le quinto real, sur toutes les marchandises d'Amérique arrivant en Espagne. La Casa de Contratación contrôle également les équipages et passagers des bateaux pour empêcher juifs et musulmans de s'embarquer vers les Amériques et garantir ainsi un peuplement catholique des viennent les métaux précieux du Nouveau Monde ? Les plus importantes mines d'argent, situées au Mexique mines de Zacatecas et au Pérou mines du Potosi, sont découvertes dans les années 1540. C'est également le cas des mines d'or de Colombie l'orpaillage cède rapidement la place à l'extraction minière intensive et à l'exploitation systématique des populations indiennes. Lorsqu'il n'y a plus suffisamment d'ouvriers amérindiens, on importe les esclaves noirs d'Afrique vers la Colombie. Au Mexique et au Pérou, les mines d'argent vont être fortes consommatrices de main-d'œuvre ; les mines du Potosi bénéficient du recrutement forcé hérité de la mita », corvée due par les Indiens au souverain inca.Une conquête par la violenceLa conquête de l'empire colonial espagnol a pour conséquence la disparition de deux civilisations précolombiennes, les Aztèques et les Incas. La supériorité militaire des Espagnols premier massacre par l'armée de Cortès en octobre 1519, leur habileté diplomatique qui consiste à soulever les tribus locales contre Empires inca et aztèque, les prophéties annonçant l'arrivée des Espagnols en les assimilant à des dieux, ont contribué à la fin inéluctable de ces deux civilisations. La colonisation qui s'ensuit engendre une catastrophe démographique majeure la population de l'Empire inca, estimée entre 12 et 15 millions de personnes avant sa chute en 1532, s'effondre en dessous du million un siècle plus tard. Avec la conquête de l'Empire aztèque, la population totale du Mexique serait passée de 20 millions à 2 millions d'habitants, soit une diminution de 90 % entre les années 1520 et 1620. L'île d'Hispaniola Haïti et République dominicaine actuelles perd toute sa population autochtone entre 1492 arrivée de Christophe Colomb et 1540 ; l'évolution est similaire pour Cuba, Porto Rico et la Jamaïque. Comment expliquer un tel désastre humain alors que la couronne d'Espagne prétend coloniser pour christianiser les Amérindiens ?La question de l’humanité des peuples d’AmériqueDès le début de la colonisation, des voix s'élèvent en Espagne pour dénoncer les méthodes d'exploitation des Amérindiens en 1539, le théologien Vitoria, professeur à l'université de Salamanque, affirme que toutes les sociétés sont égales en dignité et que nul ne peut se fonder sur l'infériorité de leur développement pour les soumettre. Il reprend la bulle du pape Paul III de juin 1537, qui confirme que les Amérindiens sont des êtres humains libres et condamne donc la pratique de l'esclavage. Le dominicain Bartolomé de Las Casas qui a voyagé au Mexique et a été le témoin des massacres perpétrés par les Espagnols, devient un défenseur acharné des Amérindiens. Charles Quint roi d'Espagne de 1516 à 1555 adopte les Nouvelles Lois des Indes » en 1542, qui placent les Indiens sous la protection de la Couronne d'Espagne il interdit aux colons de les réduire en esclavage et souligne que les Amérindiens sont des fidèles à qui la religion catholique ouvre ses partir de septembre 1550, se déroule la conférence ou Controverse » de Valladolid, qui réunit juristes et théologiens à la demande de Charles Quint. Elle oppose en fait Bartolomé de Las Casas au théologien Juan de Sepulveda, défenseur des conquistadors. Les discussions ne concernent pas la question de l'humanité des Indiens puisque le pape l'a affirmée en 1537. Les débats traitent de la manière de coloniser le Nouveau Monde par le droit de conquête, avec la justification morale de mettre fin aux modes de vie des civilisations précolombiennes notamment leur pratique du sacrifice humain. Sepulveda conclut à l'infériorité des Indiens et à la nécessité de les placer sous tutelle. Las Casas réussit à faire admettre que les Amérindiens ont une âme » et que les exterminer est impossible la couronne d'Espagne doit se limiter à l'envoi de prédicateurs pour évangéliser les populations, sans aucune force armée. Mais Philippe II roi à partir de 1556 se désintéresse de la cause amérindienne au profit de celle des colons et des métaux précieux qu'ils fournissent à l' bilan humain catastrophiqueS'il faut établir un bilan humain de la colonisation espagnole à la fin du XVIe siècle, la confiscation des terres, les massacres, l'asservissement et les épidémies sont les causes de l'extermination massive des populations amérindiennes. Le choc microbien importé d'Europe, a décimé des autochtones non immunisés et asservis par le travail minier. En effet, en un siècle, 80 % à 90 % de la population disparaît, soumise aux maladies comme la rougeole, la varicelle, la variole ou la grippe. Les Amérindiens des Grandes Antilles ont été anéantis dès le milieu du XVIe siècle ; ils vont être remplacés par les esclaves africains pour l'exploitation de ces îles par les conquête et la colonisation du Nouveau Monde vont entraîner une double catastrophe démographique mondiale l'extermination à grande échelle des populations amérindiennes quatre-vingt millions fin XVe siècle, cinq millions début XVIIIe et la déportation de douze millions d'Africains vers l' par ce que vous venez de lire ? Voici les mois de l'année juive, calés sur le cycle lunaire. Ils étaient initialiement repérés par leur numéro uniquement. C'est vers l'epoque de l'exil babylonien que des noms leur ont été attribués. Nom Hébreu Jours Nissan ניסן 30 Iyar אייר 29 Sivan סיון 30 Tamouz תמוז 29 Av אב 30 Eloul אלול 29 Tishri תשרי 30 Heshvan חשון variable 29/30 Kislev כסלו variable 29/30 Tevet טבת 29 Shvat שבט 30 Adar année embolismique seulement אדר 30 Adar 2, ou vé-adar l'année simple, ce mois est appelé Adar ואדר 29 L'année simple, dans ses 12 mois, ne comprend qu'un Adar. Il s'agit de celui de 29 jours. Dans l'année embolismique, le 13ème mois est inséré juste après Shvat. Il est appelé Adar également ; pour le distinguer de l'autre, le suivant est qualifié de Adar 2, ou vé-Adar. Les mois de Heshvan et Kislev sont de longueur variable. Ils peuvent être de 29 ou 30 jours, selon les règles de report. Le début de chaque mois est une solennité, le Rosh Hhodesh. A quoi correspond le mois de Ziv, mentionné dans I-Rois, VI1 [62] ? Il ne s'agit pas d'un mois juif, au sens strict. Dans Rosh Hashana 11a, une discussion oppose Rabbi Eliézer et Rabbi Yehoshoua au sujet du mois au cours duquel furent nés les Avot Patriarches Abraham et Yaaqov, ce qui eut pour effet d'apporter une lumière nouvelle sur le monde en hébreu Zohar, Ziv en araméen. Selon Rabbi Yehoshoua, ils naquirent au mois de Nissan ; il considère donc que le mois suivant, Iyar, deuxième mois de l'année à compter de la Sortie d'Egypte, est celui du Ziv, l'Éclat, du fait qu'il fut le premier mois de cette nouvelle ère de Lumière suite à l'arrivée au monde des Avot. Dans son commentaire sur cette Guemara, Rashi explique qu'il était commun, à l'époque des Rois, de se référer également au cycle solaire et à ses quatre saisons. Le premier mois de la saison du printemps était appelé Ziv, en raison de la luminosité, or l'année où se déroulèrent les événements de ce verset, l'équinoxe de printemps eut lieu au cours du mois de Iyar. Le verset donne donc une double situation temporelle, dans le cycle solaire ainsi que dans le calendrier juif.

carte les hébreux au temps des premières invasions